Tract

Cher(e) Collègue,
Voilà la première lettre envoyée sous format numérique à ceux qui nous ont fait l'amitié de nous donner leur adresse mail. Ceux-ci ne recevront donc pas le modèle format papier puisque l'un et l'autre sont parfaitement interchangeables. Vous retrouverez cette lettre, ainsi que les précédentes, sur le site du SNPNC, dans la partie « Retraités ».

Après 14 jours de conflit avec nos collègues pilotes, la relance du programme est un véritable casse-tête dont les PNC font les frais.Plannings déstabilisés, repos des PNC bloqués en escale à reporter, provinciaux à réacheminer, règles de contact aléatoires, mises en place multiples, temps d’escale variables. Tout est matière à déroger à notre accord collectif.

Le SNPL, syndicat majoritaire chez les pilotes de ligne  vient d’annoncer la levée de leur grève après l’échec de la négociation sur Transavia France. 4 jours avant, la Direction d’Air France, sous la pression d’une majorité de syndicat d’Air France dont L’intersyndicale PNC,  annonçait l’abandon de son projet de création de Transavia Europe.

C’est bien de tout un arsenal législatif, juridique et opérationnel dont disposent aujourd’hui les compagnies aériennes pour mettre à genoux les PNC européens. Pavillons de complaisance, délocalisation, externalisation des emplois, faux auto entrepreneurs PNC, travail dissimulé, sous-traitance et PNC détachés, tels sont aujourd’hui les « credos » défendus au sein des institutions européennes. Cette politique de l’offre entraine inéluctablement une course au tarif le plus bas avec son lot de rentabilité, productivité, profitabilité et ses conséquences inévitables de réduction des couts, de précarisation des emplois, de perte du pouvoir d’achat et de destruction des acquis sociaux.

Le 25/09, le SNPNC a demandé à être reçu par Mr Gilles Leclair, le nouveau Directeur de la sûreté AF. En effet, suite aux récents évènements en Irak et en Kabilye, la France et ses ressortissants ayant été clairement menacés par des organisations terroristes, il était impératif pour nous de connaître les mesures complémentaires prises en urgence par AF pour adapter le niveau de sureté d’AF au contexte géopolitique actuel.

Les syndicats SNPNC/FO et UNSA PNC demandent l’abandon immédiat du projet de création de Transavia Europe qui a pour but de mettre en place des bases en Europe avec du personnel sous contrat de droit local et qui a donc pour conséquence la délocalisation d’emplois français, notamment PNC.

NON AU DEMANTELEMENT D’AIR FRANCE OUI A LA PERENNISATION DE NOS EMPLOIS PNC, PS ET PILOTES. L’ensemble des organisations syndicales d’Air France s’est réuni ce matin pour réagir de façon commune à la volonté de la direction de l’entreprise de délocaliser les emplois d’Air France dans une logique de dumping social sans précédent, notamment au travers de Transavia Europe, seule méthode d’après ele pour sauver le moyen courier La direction a annoncé ce matin le report pour deux mois du projet Transavia Europe.

Alors que la grève PNT se poursuit et que l’on entre dans le septième jour de conflit, les négociations des syndicats PNT – SNPL, SPAF et ALTER avec la Direction ne débouchent sur rien. Le SNPL vient de prolonger le préavis de grève jusqu’au 26 septembre prochain.

Nous vivons la pire rentrée sociale jamais connue. Le SNPL le SPAF et ALTER ont déposé un préavis de grève pour la période du 15 au 22 septembre prochain, et tout porte à croire que le conflit aura bien lieu, la Direction d’AF ayant d’ores et déjà incité les passagers à reporter leur voyage ou à échanger leurs billets sans frais. Disons le haut et fort, l’Intersyndicale PNC soutient les trois syndicats PNT sans réserve.

L’UNSA PNC et le SNPNC ont été reçus vendredi 5 septembre  sur le sujet brûlant des destinations à risques.  S’il  en ressort que  l’Entreprise reconnait enfin la possibilité pour un PNC d’exercer son droit de retrait comme tout salarié, elle tente très vite d’en limiter le champ d’application en retirant 1/30ème  et en menaçant le PNC d’éventuelles sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement.   L’UNSA PNC et le SNPNC jugent inacceptable la lecture que fait l’Entreprise du droit de retrait et lancent dès à présent une action en justice afin de faire respecter ce droit fondamental du salarié.