Des « salaires » de moins de 500 euros par mois, des hôtesses et des stewards contraints de se loger à cinq dans une chambre d’hôtel, des personnels obligés de « choisir de manger ou de payer leur loyer » … C’est le sort peu enviable d’une centaine de personnels navigants commerciaux (PNC) postés sur les deux nouvelles bases en France – à Bordeaux et à Marseille – de Ryanair, la compagnie irlandaise à bas coût. Habituée à flirter avec les limites des législations sociales en Europe, déjà mise en cause en 2014 pour travail dissimulé, elle est une nouvelle fois vilipendée pour ses mauvaises pratiques.
Les hôtesses et stewards des bases de Bordeaux et de Marseille vivent dans la précarité. La compagnie à bas coûts se pose pourtant en modèle.