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Devant le déferlement de violence auquel nous avons assisté le 13 novembre à Paris et Saint Denis, l’Intersyndicale Air France se joint à la peine des familles et des proches des victimes. Dans ces moments tragiques, une pause est nécessaire pour que les salariés citoyens que nous sommes toutes et tous, réfléchissent collectivement à la situation au lendemain des attentats.

Grâce à la mobilisation exceptionnelle des salariés les 5 et 22 octobre 2015, l’Intersyndicale d’Air France a été auditionnée à l’Assemblée Nationale, le 4 novembre, par les députés des Commissions des Affaires économiques et sociales et du développement durable. Vous pouvez également visionner l’intégralité des interventions sur le lien: http://www.lcp.fr/emissions/travaux-assemblee-14e-legislature/vod/176276-audition-de-l-intersyndicale-d-air-france

Personne n’ignore que des entretiens préalables se sont déroulés pour des salariés du sol ainsi que des pilotes ces derniers jours au sein de l’entreprise. Certains pensent que les salariés mis en cause ont agressé les deux cadres dirigeants le 5 octobre dernier, ou bien se sont fait complices de l'entrée (tout à fait autorisée par ailleurs !) de salariés au Siège. Suite à une grosse pression mise par Matignon, et grâce aux images qui ont fait le tour du monde, la direction veut en faire des exemples pour que l’ensemble des salariés d’Air France associent mouvement social et violences et ne se mobilisent plus pour défendre leur avenir et celui d’Air France.

L’intersyndicale, aujourd’hui réunie, a pris acte des premières lettres de licenciements de nos collègues du sol. Nous vous l’avons expliqué, il n’y a rien dans les dossiers “d’accusation” qui justifie de près ou de loin ces décisions, et ce avant même que les faits soient officiellement établis par la justice.

Une mobilisation massive des PNC de Lufthansa. A l’appel du Syndicat PNC UFO (membre co-fondateur d’EurECCA avec le SNPNC-FO, les PNC de Lufthansa sont entrés dans une grève historique et massive du 6 au 13 novembre pour défendre leurs garanties collectives. 

30 septembre 2015 : La Direction lance un ultimatum de négociations aux pilotes et aux PNC. Alors que notre ACG se termine au 31 octobre 2016, l’Entreprise souhaite que nous révisions notre accord immédiatement. Rémunération, règles d’utilisation LC et MC en 4 réunions  seulement ! Le SNPNC ne participe pas à cette mascarade.

Chers adhérents,

Chers collègues,

Nous avons été présents tout le weekend, dans les locaux de Transavia et nous vous remercions du soutien que vous nous avez apporté dans le combat que nous menons pour défendre tous les salaires des pnc (CDI, CDS, Intérimaires).

Vous avez été exceptionnels car vous avez réussi à faire douter, non seulement le SNPNaC mais aussi la Direction qui, à juste titre, a pris peur de la grogne de ses PNC.

Le SNPNC-FO suspend son mouvement de grève à Transavia France prévu les 7 et 8 novembre 2015.

En effet, nous prenons acte de la décision du syndicat majoritaire qui s’est finalement rétracté et a indiqué ce jour qu’il ne signerait pas l’accord de « contribution à l’amélioration des performances économiques de Transavia France ».

Le snpn(Assez) tente un numéro d’équilibriste pour flinguer la rémunération en toute bonne conscience :

Avez-vous lu sa tentative désespérée et pathétique pour vous convaincre que non seulement « la contribution à l’amélioration des performances économiques de Transavia France » (c’est son nom !) qu’il s’apprête à signer n’aura aucune conséquence sur votre rémunération mais que surtout les contreparties négociées représentent un véritable progrès social ?!

Avez-vous vu à quel point le snpnAc se fait l’avocat de la Direction, allant jusqu’à reprendre tous ses arguments sur la situation financière et défendant l’impérieuse nécessité  de faire des efforts ?

Au SNPNC, nous défendons l’accord collectif qui protège le PNC des exigences démesurées de la Compagnie. Pour nous il y a deux types de syndicalistes : ceux qui cautionnent des mesures inacceptables et ceux qui luttent contre la destruction de nos acquis sociaux.

La Direction d’Air France nous a reçus hier mercredi 14 octobre. Il s’agissait d’une reprise de contact après les évènements du 5 octobre et l’annonce des 2900 supressions d’emplois qui ont définitivement marqué une rupture dans le climat social de la Compagnie.