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L’article L4131-1 du Code du travail institue au profit de tout travailleur un droit de retrait dans « toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un Danger Grave et Imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu’il constate dans les systèmes de protection ».

L’article L4131-3 stipule par ailleurs « qu’aucune sanction, aucune retenue sur salaire ne peut être prise à l’encontre d’un travailleur ou d’un groupe de travailleurs  qui se sont retirés d’une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un Danger Grave et Imminent pour la vie ou pour la santé de chacun d’eux. ».

Chers collègues,

En début d'année, le 2 février exactement, Bruno Leroux, député PS et Président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale nous a fait l'amitié d'intervenir au demier séminaire OMNES dont le thème était << La compétitivité d'Air France >>
Les séminaires d'OMNES sont un lieu de rencontres et de débats constructifs entre les différents syndicats des personnels au sol et navigants d'Air France, sur les problématiques nouvelles auxquelles ils sont confrontés. Ces séminaires contribuent de fait à créer une dynamique du mouvement syndical d'Air France. C'est d'ailleurs la structure OMNES qui a contribué à créer le CIS dont nous parlerons plus loin dans ce counier.

Pendant son intervention, Bruno Leroux nous a fait partager son analyse de la situation du transport aérien et a présenté les différentes propositions contenues dans son rapport.

La situation est grave, le danger bien réel c'est pourquoi nous avons décidé, à la section retraités, de partager ces informations avec vous.

Le Projet de loi sur le travail, dit Loi EL KHOMRY vient bouleverser profondément le Droit du travail dans un sens exclusivement défavorable aux salariés. Avant même son passage en Conseil des Ministres, une pétition contre ce projet de loi a recueilli plus de 800.000 signatures ce mardi matin 1er mars.

Le Comité hébergement est une réunion qui a lieu 9 mois par an à laquelle participent les Délégués du personnel SNPNC. La Direction d'Air France et les Syndicats décident du choix des hôtels sur les différents réseaux (court, moyen et long courrier). A l'issue d'un appel d'offres sur les différentes escales, tous les hôtels du réseau sont testés par la Direction et les Syndicats, et validés ou non par les deux parties. Des remontées négatives et/ou positives concernant l'hébergement sont évoquées lors de ce Comité et des mesures sont prises en cas de non-conformité pouvant aller jusqu'au changement d’hôtel.

Extraction de certaines QDP CC , point sur l'Air Cabine, l'hypoxie sur A 319 et le parking à Orly ouest. Les fichiers ne sont consutables qu'après vous être connecté, ils sont téléchageables au format PDF en pièce jointe.

En décembre 2015, nous vous avions informés de la décision de l’ UNSA PNC et du SNPNC d’accepter de participer à une série de 6 vols d’essai autour du projet Business 2016.Un projet visant à offrir une nouvelle offre  de restauration en classe J dite « Ultra Business » sur certaines lignes et  impliquant des évolutions de service très significatives:

Le bulletin de février 2016 reprend les sujets suivants :

  • Les négociations sont toujours en cours… elles sont liées aux négociations EASA
  • Résultats Financiers easyJet Q1...easyJet profite des prix bas du pétrole
  • E-CSPM & Co...l’accès à une version papier des manuels doit rester possible

Les Négociations Annuelles Obligatoires 2016 se concluent par une proposition de la Direction qui est inacceptable pour le SNPNC/FO. Avec le cynisme qui la caractérise, la Direction est restée totalement sourde aux demandes du SNPNC/FO de revalorisation significative de la PUA et des IKS, d’augmentation générale des salaires et d’annulation de la mesure d’augmentation du prix des GP de septembre 2015.

Vendredi 15 janvier lors d’un CCE extraordinaire, Gilles GATEAU, nouveau DRH d’Air France, présentait en compagnie de Frédéric GAGEY un nouveau plan dit de croissance. Plan peu détaillé mais qui se voulait, du moins pour la forme, un signal d’apaisement du climat social…

Dès 2012, Le Règlement européen définissait les pré-requis pour être Chef de Cabine (CC), et précisait qu’un exploitant devait mettre en place une procédure permettant le remplacement de ce même chef de cabine en cas d’incapacité. En 2015, l’EASA (Agence Européenne de Sécurité Aérienne) a précisé cette procédure de remplacement du chef de cabine en situation d’incapacité d’assurer ses fonctions. C’est à cette occasion que le législateur a bien fait la distinction entre le remplacement à la base et le remplacement en cours de rotation.