Brève

Voici les grandes lignes concernant la réunion du 9 juillet dernier.

Pour devenir un ACCORD, le projet TRANSFORM 2015 doit être signé par un ou des syndicats ayant recueilli (seul ou à plusieurs) 30% des suffrages exprimés lors des dernières élections de mars 2011. Compte tenu des pourcentages obtenus par les trois syndicats représentatifs du PNC depuis mars 2011 (SNPNC, UNSA, UNAC), il faut qu’au moins deux d’entre eux signent le projet puisqu’aucun n’a recueilli à lui seul 30 % des suffrages exprimés.

Lors de la section extraordinaire qui s’est tenue ce mercredi  11 juillet 2012, les délégués du SNPNC se sont prononcés à 90% CONTRE la signature de l’accord Transform 2015.

Même si dès le départ, nous savions que l’exercice n’allait pas être facile, puisqu’il s’agissait de négocier un accord à la baisse par rapport à l’existant, nous avons conservé tout au long de cette négociation, l’espoir de parvenir, dans la transparence, à un résultat équitable vis-à-vis des autres populations et supportable pour le PNC, tant socialement que physiquement.

Comme chaque début de mois, les PNC easyJet ont reçu leur bulletin de paie, et comme chaque début de mois depuis 2008, ces bulletins de salaire sont faux.

Dans notre dernier tract nous dénoncions la forme des négociations Transform 2015 : sans véritable cohérence, sans véritable fil conducteur sinon celui de faire des économies en augmentant la productivité du PNC. Toujours aucune prise en compte de la pénibilité, de la « faisabilité ». Finalement tout se passe comme si chaque mesure prise n’avait aucun impact sur notre santé.
Les seules contraintes que respectent la Direction (et encore, elle n’a pas le choix !) sont celles de l’outil informatique : si la technologie peut le faire, alors le PNC aussi !

Toutes les mesures prévues dans le cadre de Transform 2015, seraient de nature à générer du sureffectif chez le PNC mais également pour le personnel au sol qui sera selon l’entreprise le plus touché. Lors du CCE du 21 juin, le PDG Alexandre de Juniac à établi une prévision globale du sureffectif pour fin 2013 à 5122 salariés qui, si l’on prend en compte les 1712 départs naturels se traduirait donc in fine par un sureffectif de 3410 salariés (904 PNC, 450 PNT et 2056 PS).

La fermeture de cette base opérationnelle est annoncée pour la saison hiver 2012-2013.  La Compagnie easyJet justifie cette fermeture pour des raisons de rentabilité insuffisante.