Communiqué de Presse

Les syndicats SNPNC/FO et UNSA PNC demandent l’abandon immédiat du projet de création de Transavia Europe qui a pour but de mettre en place des bases en Europe avec du personnel sous contrat de droit local et qui a donc pour conséquence la délocalisation d’emplois français, notamment PNC.

Alors que plusieurs évènements d’ordre sécuritaires et sanitaires (conflit au Moyen-Orient, épidémie du virus Ebola en Afrique) constituent un péril pour ses salariés, Air France choisit, contrairement à d’autres Compagnies majeures, de poursuivre la desserte de certains pays où les dangers sont avérés. Négligeant les risques encourus par ses hôtesses et stewards ainsi que leurs familles et proches, Air France bafoue par ailleurs le Code du travail en refusant de reconnaître un droit de retrait à son Personnel navigant.Ce droit de retrait est pourtant acquis à tout travailleur en France dès lors qu’il estime qu’il a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent. L’injonction de l’Inspection du travail à respecter ce droit fondamental n’a pas infléchi à ce jour la position d’Air France.

Le SNPNC-FO condamne fermement la publication par la Commission Européenne du règlement concernant la limitation des temps de vol des personnels navigants européens. Pour le SNPNC-FO ce règlement met délibérément en danger la sécurité des vols, et par conséquent celle des passagers et des équipages au seul profit de la logique économique des compagnies aériennes.

Le SNPNC-FO apporte son soutien sans réserve à la position défendue ce jour en session plénière par Christine DE VEYRAC et portant sur les comptes-rendus d’évènements dans l’aviation civile. Le SNPNC soutient donc le vote favorable du Parlement européen.

Le SNPNC/FO a déposé un préavis de grève illimité à compter du vendredi 13 décembre concernant les Hôtesses Stewards (PNC) Cityjet basés Paris.

Au sein de cette filiale d’Air France, filiale qui fait l’objet d’un processus de vente, le SNPNC-FO dénonce l’absence totale de garantie apportée aux PNC quant au maintien de leurs contrats de travail français et la pérennité de la base Paris.

Le SNPNC/FO dénonce les conditions de travail du PNC Cityjet basé Paris, qui ne lui permettent pas notamment de s’alimenter normalement.

Le SNPNC - FO, Syndicat National du Personnel Navigant de Cabine, vous invite à un petit - déjeuner pour une Conférence de Presse commune avec les pilotes de ligne à l’Hôtel SHERATON , Aéroport Charles de Gaulle terminal 2 à la sortie du CDG Val, mardi 22 janvier 2013 à 8h30.

Le 09 octobre 2013, le Parlement européen réuni en séance plénière (671 députés présents) a voté favorablement le Règlement de la Commission européenne sur les nouvelles limitations de temps de vol et de service du personnel navigant FTL alors même que la Commission Transport avait voté contre ce texte le 30 septembre. 387 Pour, 218 Contre et 66 Abstentions (nous vous transmettrons la liste nominative du vote de chaque député français après extraction).

Le texte - FTL (Flight Time Limitations) sera soumis au vote des députés européens réunis ce mercredi 9 octobre en séance plénière à Strasbourg.

Les 45.000 hôtesses et stewards représentés par le SNPNC ainsi que 7 autres syndicats européens, en adéquation avec les positions de nos collègues pilotes confirment leur opposition à la proposition de règlement de la Commission européenne sur les temps de vol des équipages et se désolidarisent complètement de la position minoritaire d’ETF.

Le 30 septembre 2013, la proposition de la Commission Européenne sur les limitations des temps de vol et de repos des personnels navigants (FTL Flight Time Limitations) a été rejetée par les Eurodéputés de la Commission Transport (TRAN) à une très large majorité (21 voix pour la motion de rejet, 13 voix contre).

La détermination du SNPNC/FO et le formidable soutien des hôtesses et stewards d’Air France ont permis de faire aboutir nos revendications légitimes.

Notre préavis de grève du 20 au 24 novembre est donc levé in extremis. En s’obstinant à rester sourde à la colère de ses équipages de cabine jusqu’à la dernière limite, la Direction a joué avec le feu.

Les yeux rivés sur leurs indicateurs économiques, isolés dans leurs bureaux, les dirigea nts d’Air France ont négligé la dimension humaine de l’Entreprise.