Mardi 20 décembre s’est tenue avec la Direction une réunion sur les prévisions en effectif nécessaire sur la période Hiver 2011 (jusqu’à fin mars). Au-delà des annonces « fantaisistes et alarmistes » relatives à d’éventuelles suppressions d’emplois diffusées ici ou là et amplement relayées par les média, dont on ignore soi disant la source, cette réunion a au moins eu le mérite de fixer pour le PNC le périmètre de l’emploi pour les premiers mois de 2012.
Décision importante liée au sureffectif des mois de Janvier, février et mars.
Mesures d’accompagnement décidées par l’Entreprise :
1) NON paiement des RADD ,en application de l’Accord Collectif Global chapitre 4 .7.5 (modalités de paiement des RADD ) à l’exception des RADD pour composition d’équipage et ceci dés le début Janvier.
2) Possibilité de prise de congés sans solde pendant la période concernée ( janvier à mars).
3) Augmentation du nombre de mois de Temps Alterné pendant la période concernée.
4) Etude de la possibilité de prise du DIF (droit individuel à la formation) sur le temps de travail et augmentation des possibilités de formation dans le catalogue des formations.
La Direction d’AF a précisé que l’ensemble de ces mesures ne prenait pas en compte les annonces qui pourraient être effectuées par le Président De Juniac après la tenue du Conseil d’Administration de Janvier 2012.
Une autre réunion sur la gestion prévisionnelle de l’emploi est devrait intervenir en mars 2012 pour la saison Eté
Commentaires SNPNC
En pleine turbulence aéronautique liée à la crise où chacun à la Direction d’AF fait des déclarations volontairement alarmistes sur l’emploi, les réseaux, et les conditions d’utilisation du PNC, et dans le contexte très rapproché de la renégociation de notre Accord Collectif, chaque PNC doit garder son calme.
La peur n’évite pas le danger …
Si certains chiffres sur les résultats du groupe parus dans la presse ne sont pas contestables, la stratégie de lavage de cerveaux et de mise en condition du PNC pour mieux les « passer à la moulinette sociale » ne dupe pas le SNPNC.
D’ailleurs, personne ne s’y trompe à l’heure où des membres du gouvernement font la une des quotidiens nationaux en s’acharnant à remettre en cause le droit de grève des salariés touchant à l’aérien, pour mieux tenter d’anesthésier les syndicats les plus revendicatifs.