Le secteur du transport aérien français peine à se diversifier. Deux compagnies, Blue Line et Strategic Airlines, doivent laisser leurs avions au sol et arrêter leurs activités. Une centaine de pilotes et quatre fois plus d'hôtesses et de stewards sont concernés. Ces "crashes" simultanés ne sont pas liés à la concurrence des low cost, aux pertes causées par le volcan islandais, ou encore à la crise financière, mais à la difficulté de faire vivre une compagnie aérienne, surtout une microstructure, sans être épaulé par un groupe plus puissant qui peut répondre aux appels ponctuels de trésorerie.