La filiale française de British Airways emploie une partie de son personnel avec des contrats britanniques et américains. Courant mars, la compagnie française low cost 100% business Openskies devrait proposer à son personnel naviguant une solution pour remédier au problème soulevé cet hiver
par le syndicat national des pilotes, le SNPL : la moitié des hôtesses et des pilotes, soit une cinquantaine de personnes sur cent navigants, sont sous contrat britannique ou américain.
Pour l'instant, suite au rachat d'Openskies par British Airways en 2008, la compagnie peut se prévaloir de "prêt de personnel" auprès de l'URSAFF, mais cette possibilité, d'une durée maximale de deux ans, arrive à échéance en mars. Après easyJet, qui désormais se conforme au droit français, Ryanair, qui a préféré abandonner sa base de Marseille, et CityJet, dont le cas sera jugé au tribunal de Bobigny le 31 mars prochain, Openskies devra donc régulariser sa situation à son tour.
Par ailleurs, depuis trois mois, Openskies, qui souffre un peu plus que prévu sur sa nouvelle destination, Washington, ouverte en mai dernier, s'est séparée de son directeur commercial, de son DRH, de son agence de relations-presse, et elle a remis en jeu son contrat de publicité.
Source : Challeges.fr - Anna Rousseau - 27 janvier 2011