La filiale low cost du groupe, Transavia, devrait ouvrir ses premières bases hors France et Pays-Bas, à Porto, Lisbonne et Munich. Le projet suscite déjà des inquiétudes chez les personnels. C’est une demi-surprise, mais qui devrait faire du bruit. Selon des sources concordantes, Air France-KLM doit dévoiler jeudi soir, à l’issue du conseil d’administration, les premières bases européennes, hors de France et des Pays-Bas, de sa filiale low cost Transavia.
Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France-KLM, avait déjà indiqué en juin son intention de développer Transavia sur d’autres marchés européens que la France et la Hollande. Mais la surprise du chef, qui n’en est pas vraiment une pour les principaux représentants du personnel mis dans la confidence, c’est que ces nouvelles bases européennes seront confiées à une nouvelle entité, Transavia Europe, différente des deux Transavia actuelles, française et hollandaise, et qui devrait progressivement chapeauter autant d’entités nationales que Transavia aura de bases.